No maten a las vacas !

Al igual que las cuarenta gallinas de la dueña del camping, esta vaca fue sacrificada en marzo, para el invierno.
Al salir de su hábitat el ciudadano se encuentra conviviendo contra su propria voluntad con animales.
Esta madre se comía el pasto que rodeaba nuestra carpa/tienda. Era difícil saludarla, a ella y sus tres crías, sin pensar en lo que les esperaba. Hasta un carnívoro decidido no podía ser indiferente a sus miradas.
Cuando uno sale de la ciudad, especialmente en Chile, está enfrentado cada día a animales que van a ser sacrificados, .... pero es un espectáculo que uno supera a la semana después de haber vuelto a su ambiente original... ¿inconsciencia que permite la famosa supervivencia de la especie? Al bajar hacia el sur de Chile uno ve prados y vacas, al acabarse el verano, volviendo a casa, ya solo estan los terneros, y en la carretera los camiones llenos de ganado. Casi a diez kilómetros de la capital estos mismos camiones sólo dicen "Carne".. ya no llevan a los animales vivos. Ningún santiaguino vió la metamorfosis de las carreteras. Para todos es tan fácil llegar a casa y hacer el asado inaugural del año. Se olvidan con demasiada facilidad que el animal que fue la entretención de sus días estivales está ahora rojo, incandescente, expuesto en una parrilla alrededor de la que todos fuman y beben. Inconscientes, aunque sea, del sacrificio que acaban de consumir.

NE TUEZ PAS LES VACHES !
Tout comme les quarante poules de la propriétaire du camping, cette vache a été abattue en mars, pour l'hiver chilien.
Quand le citoyen sort de la ville il doit cohabiter, contre sa propre volonté, avec des animaux.
Cette mère broutait l'herbe qui entourait notre tente. C'était si difficile de les caresser, à elle et ses trois petits veaux, sans penser à ce qui les attendait. Même le carnivore le plus décidé n'aurait pu être indifférent à son regard.
Quand on sort de la ville, on est chaque jour confrontés à des animaux qui vont être abattus... c'est un spectacle qu'on surmonte facilement dès qu'on retourne à la ville ... ¿sujets de la fameuse inconscience humaine qui a permis la survivance de notre espèce?
En descendant vers le sud du Chili on admire les champs et leurs vaches, quand l'été finit il n'y a plus que des veaux dans ces champs et sur les routes, des camions remplis de bétail. À un peu moins de dix kilomètres de la capitale ces camions ne disent plus que "Viande"... ils ne conservent rien des animaux des prés. Aucun habitant de Santiago n'a vu la métamorphose de l'autoroute. C'est si facil pour eux d'arriver à la maison et de faire un barbecue pour fêter le début de l'année avec leurs amis. Ils oublient avec trop de facilité que l'animal qui a été l'amusement de leurs enfants durant les chaleureuses et paisibles journées d'été est maintenant rouge, brûlant, exposé sur une grille autour de laquelle tous fument et boivent. Ils ne sont même pas conscients du sacrifice qu'ils viennent de commetre.